D’abord sa malléabilité en fait un matériau fascinant à transformer. Ensuite sa légèreté lui donne la préférence sur les autres métaux dans la construction de nombreux moyens de transport. De plus, il résiste incroyablement à l’oxydation grâce à une fine couche d’oxyde d’aluminium qui se forme à sa surface au contact de l’air et qui protège le reste du métal.
De façon générale, c’est à partir de la bauxite que l’on fabrique l’aluminium. En fait, c’est en traitant l’oxyde hydraté contenu dans la bauxite que l’on obtient l’alumine. On peut encore cependant fabriquer de l’aluminium à partir d’autres minéraux : andalousite, leucite, muscovite, néphéline et silimanite par exemple.
Sa légèreté le place bien au-dessus des autres métaux dans le cœur des grands constructeurs. L’industrie aérospatiale l’utilise précisément pour ses composants structuraux et de nombreuses sociétés qui conçoivent des véhicules de transport optent pour l’aluminium comme élément de structure. Très largement utilisé dans les secteurs des transports, de l’emballage, des objets domestiques, des systèmes électriques et électroniques ou de la construction, l’aluminium constitue l’élément de base de bon nombre d’objets dont nous faisons usage chaque jour.
C’est en 1827 que l’on crée les premiers spécimens d’aluminium solide en lingot grâce au savant allemand Friedrich Wôhler (1800-1882). Deux ans plus tôt, un autre savant, le Danois Hans Christian Oersted (1777-1851) avait réussi à l’extraire sous forme de poudre. Il faut toutefois attendre encore vingt ans pour que la France, sous le règne de Napoléon III, mette de l’avant un procédé de production industrielle de l’aluminium, voyant tous les avantages que l’on pourrait tirer de sa légèreté dans la fabrication des armes, en outre. Notons cependant que le grand boum dans l’industrie de l’aluminium arrive avec l'électrométallurgie, en 1888. Dès lors, il devient une composante usuelle des objets plus communs : bijoux, orfèvrerie, mécanisme d’horloge, lunettes d’approche, instruments chirurgicaux, etc.