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Santé

Accros du boulot

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Un autre chercheur américain, Wayne Oates (instigateur du terme workaholic), donne quant à lui quatre versions différentes du "fou de boulot" :

1) Le converti.

Il s'agit du travailleur compulsif qui a finalement compris après une expérience suffisante que le travail n'est pas tout et que l'épanouissement de l'être ne survient qu'avec la condition d'une vie sociale et personnelle satisfaisantes.

2) Le situationnel.

Sans être tout à fait dépendant, il bosse plein régime pour s'assurer d'une sécurité d'emploi avant tout chose et ainsi apaiser ses incertitudes financières.

3) Le pseudo-workaholique.

Il est le portrait type de celui que l'on croit débordé, qui donne l'apparence de trimer comme un malade, qui est toujours au top de ses performances, mais qui au fond calcule le moindre de ses gestes. Cette façade n'a d'autre objectif que de rafler les promotions et de monopoliser l'attention dans le cadre du travail.

4) Le fuyard.

Afin d'éviter la maison, les responsabilités familiales, une vie de couple ennuyeuse, les turbulences des enfants, le fuyard bosse pour échapper à sa condition sociale. Il est peut-être le plus commun des workaholiques.

Un échappatoire

Peu importe ce qui le pousse, le bourreau de travail se sent vraisemblablement plus à l'aise sur son lieu de travail qu'à la maison. Sa famille ou ses relations personnelles ne le satisfont pas et son échappatoire reste le boulot. Il y passe le plus de temps possible et dès qu'il en a l'occasion, il ramène chez lui un petit bout de ce boulot. Pourquoi couper le cordon, c'est si rassurant ! Cette dépendance devient pour lui une sorte de rempart, une extension de lui-même aussi, qui le conforte dans sa propre image de héros ou de pourvoyeur infatigable. Et quiconque voudrait lui intimer de ralentir le rythme se heurterait à l'indifférence ou encore à une agressivité injustifiable.

Le déni

Le workaholique est un drogué qui peut facilement expliquer la nécessité de son comportement par des traites à payer, des charges à assumer, des rêves à réaliser, sans même admettre le fait de cette dépendance. Comme l'alcoolique ou le drogué, il préfère le déni. Mais il n'est toutefois pas à l'abri…

L'égo

Le pire ennemi du workaholique est inévitablement le manque de reconnaissance, la non-récompense en regard de ce labeur de forcené que ses patrons auront considéré, tout simplement, comme un acquis ou comme une attitude parfaitement normale. Devant une telle déception, le bourreau de travail, qui mise tout sur sa carrière, se retrouve désemparé et son ego en prend pour son grade.

La chute

Déjà son investissement en terme d'efforts physiques et de disponibilité a sans doute ébranlé sa santé (morale, psychique et physique). Il comptait sur une distinction afin de se hisser au-dessus des autres et voilà que la reconnaissance n'est pas à la hauteur de ses attentes. Il risque alors le burn-out, la dépression, le dérèglement de ses capacités intellectuelles, des crises d'anxiété, une mésestime de soi croissante et surtout une multiplication d'erreurs et de faux pas qui ne feront qu'aggraver tous ces symptômes. Le workaholique amorce doucement sa chute.

La reconstruction

Bien sûr, dans de nombreux cas, la personne qui se donne corps et âme à sa vie professionnelle finit par obtenir promotions et gratifications de toutes sortes. Mais l'on observe également que ces primes compensatoires restent souvent en deçà de ce qui nourrissait les espoirs du principal intéressé. Et c'est bien là la tragédie de celui ou celle qui choisit de consacrer sa vie et son énergie à un travail. En négligeant sa vie personnelle et sa vie sociale, le workaholique s'effondre lorsque le vernis craque et que sa valeur professionnelle est mise en péril ; il n'a pas d'autre échelle de valeur de soi pour se reconstruire.

Stopper la course

Aussi, si ne vous ne pouvez vous soustraire à la nécessité de toujours prouver votre valeur par le travail, si vous cherchez à vous rendre irremplaçable au boulot, si votre vie affective n'est plus qu'un vague souvenir, si vous préférez le sourire tranchant de votre patron à la bonne humeur de vos proches, si vous percevez vos collègues comme d'abominables paresseux, si vous dites non à toute forme d'activités sociales pour consacrer de plus en plus de temps à votre travail… C'est le temps ou jamais de mettre le pied sur le frein et de stopper votre course juste avant de tomber… Vous êtes au bord du précipice… RÉVEILLEZ-VOUS !!

Culture générale

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