Il existe deux types à cette pathologie. D'abord, l'hyperhidrose localisée. Elle affecte des zones spécifiques délimitées (aisselles, mains, pieds, visage) et est provoquée par un dysfonctionnement du système nerveux sympathique. Ensuite l'hyperhidrose généralisée. Elle est davantage symptomatique. Tout comme la fièvre et les frissons, elle annonce des problèmes hypothalamus plus graves tels que des infections, des troubles neurologiques, la ménopause, etc.
L'hyperhidrose fait actuellement l'objet d'études chez les professionnels de la santé. Jusqu'en 1978, quelques traitements plus ou moins efficaces étaient proposés. Depuis, quelques techniques s'imposent et apportent des résultats impressionnants aux patients qui en font l'usage. La première est du chlorure d'aluminium hexahydrate dans un gel hydroalcoolique salicyté. Il s'agit d'un traitement topique. La seconde produit l'arrêt de l'impulsion nerveuse vers les glandes sudoripares grâce à des injections de Botox. D'abord rébarbative, la technique des injections, allégée par le docteur Antranik Benohanian (Montréal, Québec), se fait maintenant sans anesthésie et est pratiquement sans douleur pour le patient.
On note encore parmi les traitements les plus efficaces, l'iontophorèse. Cette méthode consiste en la diffusion d'un très faible courant électrique au niveau des régions où la transpiration est la plus intense. Des médications et des chirurgies sont également possibles mais il semble que l'injection de Botox combinée au gel hydroalcoolique serait, à l'heure actuelle, la formule la plus efficace pour rendre aux gens souffrant d'hyperhidrose une vie plus normale.