Ensuite, environ 90 minutes plus tard, survient un type de sommeil particulier, que nous appelons le sommeil paradoxal. À ce moment, l'activité électrique corticale y est intense, très proche de celle de l'éveil, mais notre sommeil est très profond et notre corps presque totalement paralysé.
Ce mécanisme qui commande l'atonie totale des muscles est encore mal élucidé. Seuls nos neurones moteurs oculaires semblent échapper à ce blocage : les yeux, sous les paupières closes, bougent très rapidement et dans tous les sens. Le pouls et la respiration sont aussi rapides qu'en phase d'éveil, mais plus irréguliers. Notre peau devient froide. Nous sommes totalement détendu, les muscles relâchés, les doigts ouverts. C'est à ce stade que notre tête peut s'écrouler et notre corps se laisser aller.
D'ailleurs, l'homme peut présenter des érections péniennes et la femme des érections clitoridiennes et un afflux de sang au niveau vaginal. C'est le moment des rêves et nous y récupérons toute la tension nerveuse de notre journée précédente.
20 minutes après le début de cette phase, le sommeil paradoxal, un bref mouvement du corps signe la fin du premier cycle de sommeil. Il a duré 110 minutes. Ensuite, soit nous replongeons dans un nouveau cycle de sommeil ou bien nous nous réveillons, après une petite période intermédiaire de sommeil lent léger. Toute étude montre que le sommeil lent profond prédomine en début de nuit et le sommeil paradoxal est plus long, plus important en fin de nuit, au petit matin.
Notre sommeil est indispensable à la récupération de la fatigue physique et de la tension nerveuse accumulées dans la journée. Il occupe un tiers de notre vie. À 60 ans, vous aurez dormi 20 ans et rêvé 5 ans ! Alors choisissez un lit confortable !