On préfère encore accorder notre confiance et notre jugement à dame balance, qui de son aiguille jugera si oui ou non vous correspondez aux critères complètement subjectifs de : maigre, mince, gros ou obèse. (J’ai volontairement omis le terme moyen, ou dans les normes car, à ma connaissance, rares sont les personnes se caractérisant ainsi.)
IMC= P/(T2) … kezako me direz vous ? Cette petite formule permet tout simplement d’évaluer votre surpoids (s’il existe bien entendu ! !). Pour cela, il suffit de calculer l’IMC, Indice de Masse Corporelle, correspondant au rapport en le poids (exprimé en kilos) et la taille (exprimée en mètres) élevée au carré et ensuite comparer le résultat obtenu à une échelle de valeurs .
Peu de gens se fient néanmoins à cette formule. Le miroir serait-il donc plus fiable ? Certainement pas. Mais à une époque où la minceur - pour ne pas dire la maigreur - est un culte, la raison n’a plus sa place. Les jeunes adolescentes sombrent de plus en plus fréquemment dans l’anorexie, alternée de passades boulimiques. Les femmes et jeunes femmes vivent continuellement au rythme des régimes, alimentant gracieusement les rubriques des magasines électroniques ou papiers et génèrent un véritable commerce de la minceur : crème, gélules, livres, etc.
Et, si pendant longtemps, l’homme (alias le mâle) a échappé à cette psychose des calories, il en est aujourd’hui l’une des principales victimes... Discrète, certes mais non des moindres !
Outre le simple phénomène de mode, le poids est aujourd’hui revu avec un œil médical attentif, notamment face aux problèmes cardio-vasculaires, d’obésité et j’en passe. Fini le temps où le secret d’une bonne forme se trouvait dans l’emmagasinage de graisses, notamment sous forme de ‘bouées’, ‘capitons divers et variés’, plus gracieusement nommés ‘réserves d’énergie’. Les modes de vie ont changé (depuis ceux connus par l’Homme de Cro-Magnon), notre alimentation également.