L'Afrique du Sud regorge également de richesses fabuleuses. Mais si elle jouit d'un statut particulier, constituant la première puissance économique du continent, c'est à ceux qui se sont battus pour sa liberté qu'elle le doit. C'est en 1994, avec l'élection au poste de premier ministre du pays, qu'un noir, Nelson Mandela (1918-), prend le pouvoir en Afrique du Sud. Grâce à ce gouvernement parlementaire, l'Afrique du Sud se lance dans la reconquête de son bien après des années de colonialisme britannique. Le pays connaîtra au départ une croissance économique d'environ 5 % annuellement, mais commencera à régresser dès le début de 2008, à cause d'un problème majeur dans ses centrales électriques. Les instances gouvernementales, n'ayant pas jugé adéquat d'entretenir et de rénover ces centrales, voilà que l'économie du pays stoppe son essor, miné par des coupures d'électricité qui lui font perdre des millions en bénéfices, notamment dans l'exploitation de certaines mines (or, damnant, platine). Or cette fois, le fait occidental n'est pas en cause. C'est la corruption et la négligence à même l'appareil gouvernemental qui entraîne des conséquences néfastes pour le pays, mais aussi le fossé qui se creuse toujours un peu plus entre riches et pauvres.
Partout en Afrique la problématique entre classes sociales contribue largement à l'explosion de conflits meurtriers. Qu'il s'agisse des irrégularités des gouvernements en place, gouvernements qui sont le plus souvent des dictatures, et qui ne privilégient que certains membres de leur cercle proche… Ou qu'il s'agisse des Occidentaux qui viennent pomper à peu de frais les richesses naturelles du continent, permettant ainsi aux régimes dictatoriaux de profiter seuls des bénéfices de telles transactions (les Américains songent à puiser 25 % de leur consommation de pétrole en 2015 à même les ressources pétrolières du Nigeria), l'Afrique ne parvient plus à s'extirper de sa colère. Une colère compréhensible bien qu'elle soit destructive.
Mais comment convaincre l'Afrique du bien-fondé d'une harmonie évolutive ? Comment convaincre une élite intellectuelle de s'investir dans l'élaboration de structures fiables et applicables ? Comment convaincre des volontaires de brandir le flambeau de la fraternité et d'adhérer à des plans de développement sans corruption, sans haine raciale et surtout sans intervention extérieure ? Et comment échapper aux dictatures ?
Ce problème qui déchire un continent aussi riche que l'Afrique devrait sensibiliser les grandes puissances mondiales afin qu'elles cessent de piller les trésors africains. Peut-être est-il grand temps de laisser enfin l'Afrique aux Africains !
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