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Santé

Raisonnement et intelligence

Le cerveau humain fascine depuis la nuit des temps. Déjà dans L'Égypte ancienne on tentait de découvrir les secrets de cette machine exceptionnelle par la voie de la trépanation.

Mais il aura fallu des siècles de tergiversations, des millions d'expériences plus ou moins douteuses, et surtout une multitude de thèses et d'antithèses pour ne serait-ce qu'entrouvrir la porte de cet univers qu'est le cerveau, encore bien enfoui dans les limbes de la connaissance scientifique.

La naissance de la psychométrie

Les premiers chercheurs à manifester le désir de disséquer les mécanismes du cerveau pour en comprendre le fonctionnement sont apparemment européens. C'est l'Anglais sir Francis Galton (1822-1911), sous l'influence du philosophe et physiologiste allemand Wilhelm Wundt (1832-1920) qui donne son nom à la psychométrie.

Or qu'est-ce que cette nouvelle approche scientifique ?

Galton la décrit comme " l'art d'imposer aux opérations de l'esprit la mesure et le nombre ". Il s'agit en fait de la volonté des scientifiques de mesurer les capacités intellectuelles de sujets humains. Or peut-on véritablement mesurer l'intelligence ?

Raisonnement et intelligence

La source de l'intelligence

Pour la plupart des chercheurs, la réponse est positive. Toutefois, deux écoles s'affrontent en la matière : les tenants de l'inné versus les défenseurs de l'acquis.

Pour une partie des scientifiques donc, c'est le bagage génétique de l'individu, l'hérédité, qui fait en sorte que son potentiel intellectuel sera plus ou moins élevé. Né de parents très intelligents, un enfant aurait, selon cette théorie, plus de chance d'être également d'une intelligence supérieure.

À l'inverse des généticiens, les théoriciens du comportement affirment que c'est le contexte environnemental qui apporte à l'individu les outils nécessaires au développement de ses facultés intellectuelles. De sorte qu'un enfant né de parents d'une intelligence très moyenne pourra pousser au maximum ses capacités cognitives s'il est plongé dans un contexte de développement intellectuel adéquat.

La définitions de l'intelligence

L'évaluation du quotient intellectuel de l'être humain s'engage donc sur un pied de guerre. Il semble d'ailleurs qu'à la lumière des statistiques actuelles, ce sont les généticiens qui accusent une certaine avance sur les théoriciens du comportement. Mais, comme le souligne très justement Jean-Luc Florin, professeur à l'école Alsacienne à Paris : " Pour pouvoir s'arroger la possibilité d'être dit intelligent, les individus développent des stratégies sociales en s'attribuant les uns aux autres des formes d'intelligences créées sur mesure ", on note une instabilité des définitions de l'intelligence en fonction du discours social.

La mesure de l'intelligence répond par conséquent à des attentes ciblées selon le courant sociopolitique des différentes époques.

Peut-être qu'au fond, l'intelligence se revendique d'une part d'hérédité et d'une part d'acquis dans des proportions égales et que les tests d'intelligence actuellement en usage ne sont peut-être pas toujours adaptés au contexte socioculturel des individus qui les tentent.

Le quotient intellectuel

D'Alfred Binet (1857-1911), à qui l'on doit la notion de quotient intellectuel, à Howard Gardner (1943-) et sa théorie des intelligences multiples, les définitions de l'intelligence ont rempli de nombreux critères d'idéalisation sociale. Cependant, Gardner a très justement évoqué la possibilité d'intelligences indépendantes (et contextuelles), décrédibilisant ainsi la notion d'une intelligence unique, favorisée essentiellement par des avantages génétiques ou éducationnels spécifiques.

À partir de cette théorie, on soustrait l'évaluation du potentiel intellectuel à la ségrégation dont il faisait l'objet depuis la création des premiers tests d'intelligence classiques. Ces tests, initiés par des Occidentaux en fonction d'un contexte occidental, désignaient tout naturellement les ethnies hors Occident comme étant les moins intelligentes.

De la même façon, ils étaient conçus selon une réalité masculine pour des hommes, ce qui plaçait tout naturellement les répondants de sexe féminin en deçà des résultats escomptés, les taxant, par conséquent, d'infériorité intellectuelle.

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