La durée de vie normale d’un cheveu varie de deux à quatre ans. Il croît jusqu’à 1,5 centimètres par mois. Puis, au bout d’un certain temps, il achève son cycle de vie, meurt et tombe. Il n’est donc pas anormale d’en perdre une quantité de 40 à 60 par jour, si l’on considère les milliers de cheveux qui fleurissent sur notre tête. Toutefois, les chutes de cheveux massives qui entraînent le dépouillement de certaines zones du cuir chevelu ne relèvent plus d’un phénomène normal et prennent l’allure de l’Alopécie. Dès lors, l’homme (ou la femme, plus rarement) qui constate cette affection peut en conclure à un diagnostic de calvitie.
La calvitie chez l’homme est assez fréquente. On estime à un homme sur trois ceux qui en sont atteint avant l’âge de 50 ans et à un homme sur deux après la cinquantaine. Les côtés du front se dégarnissent doucement puis ce sont les tempes qui commencent à perdre de leur floraison capillaire, jusqu’à ce que le sommet du crâne au grand complet ne soit plus qu’une zone dévastée et qu’il ne reste plus que cette affreuse couronne de poils qui ceinture la tête et rappelle les tonsures monastiques.
Nous savons maintenant que plusieurs facteurs sont à l’origine de la calvitie, en commençant par l’hérédité ainsi qu’un surplus d’hormones mâles (la testostérone). Plus votre organisme sécrète de testostérone, plus le cycle de vie de votre cheveu sera accéléré, ce qui provoquera sa chute beaucoup plus rapidement. Cependant, la vie moderne apporte son lot de facteurs aggravants. Une mauvaise alimentation, une tendance à l’angoisse ou un stress continue peuvent aussi favoriser la chute des cheveux.