Il est dommage qu’aucun successeur valable n’ait pu prendre la relève du grand visionnaire qu’était Nabuchodonosor II. Après son règne, la magnifique cité est redevenue l’enjeu de conflits incessants et son déclin s’est amorcé dès le 4e siècle av. J.-C.
C’est après la défaite de Séleucide Antiochos VII, en 129 av. J.-C. aux mains des Parthes que Babylone tomba finalement et devint un champ de ruines.
Aujourd’hui, il ne subsiste rien de l’antique souveraine de Mésopotamie, celle que l’on appelait La Grande Prostituée.
La bible en a fait le lieu de tous les vices, de tous les péchés, simplement parce qu’elle restait ouverte à toutes les idéologies du moment, ne condamnant aucune religion, aucune politique, aucun langage et sans aucun doute aucune pratique sexuelle.
Bien que des fouilles aient commencé dès la seconde moitié du 19e siècle sur les rives de l’Euphrate afin de retrouver des traces de cette cité mythique et de sa tour extraordinaire, les archéologues et historiens n’ont pu identifier que ce qui serait la base de l’ouvrage.
Idem pour les jardins suspendus que l’on ne parvient toujours pas à situer géographiquement, pas plus que l’on n’arrive à les attribuer au génie d’un quelconque souverain (la reine Sémiramis, Nabuchodonosor II, un autre roi...).
Babylone reste encore à l’heure actuelle l’un des mystères les mieux gardés du monde Antique, un secret fabuleux qui suscite en nous les plus extravagantes passions. Un jour peut-être...