Un engouement dont témoignent de nombreux ouvrages, des chroniques de presse, des émissions de radio, de télé, des salons, des associations.
Face à un tel foisonnement, il n’est pas excessif de parler de phénomène de société. Un besoin, plus ou moins conscient, de se reconnecter avec son passé dans un monde qui va trop vite, dans une société où de nombreuses valeurs éclatent, où beaucoup de choses sont remises en cause.
Sans doute, l’homme réalise-t-il le vieux rêve de remonter le temps sans machine, à la recherche du paradis perdu, en l’occurrence, une famille, une terre d’enracinement mais aussi pour enrayer la peur de la mort, la peur de laisser se dissoudre une mémoire.
L’intérêt pour la généalogie n’est d’ailleurs pas récent. On peut même dire qu’il remonte à la nuit des temps. La Bible, le Coran, les textes sacrés de toutes les civilisations contiennent des éléments généalogiques.
Traditions écrites que l’on retrouve notamment dans la Rome Antique (la gens Julia, celle de Jules César, prétendait remonter à Enée et, par lui, à Vénus).
Mais, les civilisations orales, comme les Touaregs, ne sont pas en reste, avec des connaissances souvent bien plus vastes que dans les pays de tradition écrite.