C'est en 1219 qu'il se lance dans une nouvelle conquête : les territoires iraniens. Récemment unifiée par Muhammad le chah du Kwharezm, toute cette partie du sud-ouest représente un empire presque invulnérable. Gengis Khan n'aura de pitié pour personne.
Il marche avec ses troupes sur cet Iran oriental, détruit les villes, met à mort tous les habitants, animaux domestiques compris, à l'exception des prêtres et des artisans.
Après ce carnage, le grand chef suprême fait venir des individus désignés afin de reconstruire les cités ravagées et de les faire revivre. Il organise une civilisation policée et régie par un code, il met en place un système administratif viable et solide.
Son empire se construit peu à peu.
Son périple victorieux ne s'arrête pas là. Il lance ses guerriers à la poursuite du chah Muhammad. 20 000 hommes chevauchent jour et nuit et rasent toutes les armées ennemies sur leur passage.
Iraniens, Arméniens, Géorgiens, Turcs Kiptchak, Russes et Bulgares ; raids après raids, les soldats du Khan soumettent les peuples étrangers et agrandissent le royaume mongol.
Si bien qu'en 1224, c'est 20 000 kilomètres de territoire qu'ils ont conquis à la force des armes contre des rivaux beaucoup plus puissants qu'eux.
Poursuivant son œuvre gigantesque, Gengis Khan s'attaque au peuple des Si-Hia, histoire de les punir d'une vieille trahison. Cela lui est fatal. Il meurt en 1227, dans la nuit qui succède à la grande victoire qui soumet les traîtres à la tutelle mongole.
Empoisonné ou mort de façon naturelle, nul ne saurait valider la véritable fin de cet incomparable chef.
On raconte qu'après sa mort, les guerriers chargés de rapatrier son corps tuent tous ceux qu'ils croisent afin de garder secret le lieu de sépulture de Gengis Khan.
Aujourd'hui encore, ce lieu secret motive de nombreuses fouilles afin de retrouver la dépouille du plus grand conquérant de tous les temps !