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Fêtes

Noël, le 25 décembre ?

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Noël, tel qu'on le fête aujourd'hui dans le monde chrétien occidental le 25 décembre, n'a pas toujours été le jour de la naissance du Fils de Dieu.

Au contraire, il a fallu plus de trois siècles avant que les autorités ecclésiastiques statuent sur cette date précise pour y ancrer la naissance de Jésus.

Les débuts

Il faut d'abord comprendre que le monde, avant de se rallier à quelque confession monothéiste, était païen. C'est-à-dire que l'évolution humaine se construisait autour de croyances diverses, lesquelles vénéraient plusieurs dieux.

Dieux d'amour, de fertilité, de colère, de guerre, de tonnerre, de la mer, du vent, de la richesse, du feu, etc., régis bien souvent par le dieu d'entre les dieux, le Soleil. Or le 25 décembre, dans la plupart des mythes païens, était la date où l'on célébrait le solstice d'hiver.

Noël

Naissance de Jésus

Déjà à Rome, l'on rendait hommage à Saturne par le biais des fameuses Saturnales, sorte de festival qui s'étendait du 17 au 24 décembre et qui donnait lieu à des rassemblements orgiaques, autorisés et encouragés par l'état. On y portait des guirlandes et l'on échangeait alors de menus cadeaux pour souligner un temps de trêve et de paix.

Or la naissance de Jésus, qu'aucun historien, anthropologue, archéologue ou spécialiste des questions théologiques ne peut véritablement arrêter à une date précise, ne serait pas né le 25 décembre, mais plutôt au début de janvier.

Autre fait étonnant : selon Saint-Matthieu, Jésus serait né entre 4 à 6 ans avant sa naissance officielle.

On peut croire que le problème de datation présentait déjà un côté épineux difficile à gérer pour ceux qui cherchaient à cimenter autour de cette naissance les adeptes du culte chrétien.

Les premiers chrétiens

On sait que les premiers chrétiens fêtaient la naissance du Messie le 6 janvier et l'on croit qu'ils ne l'ont fait qu'à partir de 336, c'est-à-dire 11 ans après que le Concile de Nicée eut enfin reconnu la divinité de Jésus. Rien à voir a priori avec les célébrations païennes du 25 décembre.

On sait également que les célébrations du solstice d'hiver avaient déjà pris un nouveau visage avec l'avènement du règne d'Aurélien (v.207-275) en devenant officiellement les fêtes du Sol Invictus, c'est-à-dire les fêtes du Soleil Invaincu. Ce moment de l'année marquait le début d'une nouvelle année remplie de promesses agraires et de richesses pour chacun, et se caractérisait par le rallongement des jours.

On y rendait hommage à Apollon ou à la déesse iranienne Mithra selon ses croyances.

Mais l'élément intéressant de cet événement, associé au culte du dieu Apollon, réside dans la célébration annuelle de la renaissance du jeune dieu solaire, laquelle se manifestait chaque fois par son apparition sous la forme d'un nouveau-né. Le thème de la naissance était par conséquent fondateur de toute célébration à ce moment de l'année.

Christianiser une fête païenne

En 353, devant la nécessité d'enrayer l'hérésie païenne et de récupérer subtilement le plus de croyants possible, le pape Libère (?-366) décréta que la Nativité de Jésus serait désormais célébrée le jour du 25 décembre.

Cette récupération symbolique visant à christianiser une fête païenne de grande envergure s'étendit progressivement à tout l'Occident latin.

Exit le paganisme, l'Église parvenait enfin à créer l'assimilation entre les vieux cultes et le Dieu unique.

De plus, Jésus se suppléait à Apollon, dieu de la lumière, devenant ainsi le symbole vivant du jour qui triomphe de la nuit. En ce sens, ce choix délibéré de l'Église pour arrêter la naissance du fils de Dieu fut une décision des plus éclairées.

Par la suite, la légende a peaufiné les faits, l'histoire s'est modifiée au fil des siècles, la naissance de Jésus est devenue le seul mythe vraisemblable, annihilant la présence de toute forme divine autre que la sienne.

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