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Tourisme

Mystérieuse Île de Pâques

Le navigateur hollandais Jacob Roggeveen (1659-1729) la baptisa l'Île de Pâques parce qu'il y mouilla le dimanche de cette fête, en 1722, tandis que les autochtones qui l'habitaient alors la nommaient Rapa Nui en langue maori.

Les marins furent d'emblée impressionnés par cette armée de statues gigantesques gardant ses côtes, des colosses de basalte destinés peut-être à effrayer de potentiels ennemis.

Lorsqu'ils débarquèrent enfin, étonnés par l'absence quasi totale de végétation sur l'île, leur première interrogation fut de comprendre l'exploit de l'érection de ces figures divines sans le moyen technique d'arbres à leur disposition.

Une végétation luxuriante

Le même son de cloche fut donné par d'autres explorateurs lors d'expéditions ultérieures, jusqu'à ce que de nombreux scientifiques se penchent sur les possibles raisons de cette déforestation.

À la lumière de certaines découvertes archéologiques, de plusieurs datations de fragments sédimentaires et d'études de différents éléments retrouvés sur l'île, il semble bien que l'île ait connu une ère prospère au cours de laquelle aurait fleuri une végétation luxuriante, principalement composée des plus grands palmiers que la planète n'ait jamais portés.

Qu'est-il advenu de cette flore ? Les hypothèses vont bon train !

L'effondrement de cette civilisation

Diverses théories circulent sur l'évolution de l'île et la mieux étayée reste celle de Jared Diamond (1937- ) dans son ouvrage : Effondrement.

Catastrophe écologique largement conséquente à l'irresponsabilité humaine, la disparition des arbres, piliers de la survie sur l'île, aurait précipité l'effondrement de cette civilisation et l'éradication végétale dans sa presque totalité.

L'île de Pâques

Jean-François Galaup de La Pérouse

C'est le navigateur français Jean-François Galaup de La Pérouse (1741-?) qui émit le premier, lors de sa halte sur Rapa Nui en 1786, l'idée que les habitants y avaient procédé, des siècles plus tôt, à des coupes d'arbres abusives et imprudentes pour servir leurs besoins primaires ainsi que pour soutenir la fabrication de leurs statues.

C'est donc à partir de ce constat que deux chercheurs, John Flenley et Paul Bahn, se sont employés à ausculter la terre de l'île dans ses moindres recoins pour mettre en lumière ce qui s'y est vraisemblablement produit.

Monolithes et statues

On croit que l'île fut peuplée environ 700 ans apr. J.-C. par des insulaires venus du Pacifique. Ils s'y seraient installés, rassurés justement par les ressources de vie qu'offrait l'endroit. Quelques clans y auraient élu domicile, de là le culte des monolithes, représentant les divinités de différentes tribus.

Ces statues, aussi appelées moaïs, sont au nombre de 900 sur l'île, dont environ 400 achevés. Mesurant entre 3 et 20 mètres de hauteur, pouvant peser jusqu'à 100 tonnes, ces immenses statues chapeautées, tournant le dos à l'océan, constituent la principale attraction de l'endroit.

Certains de ces monolithes ressemblent aux tikis des îles Marquises et de Tahiti, ce qui semble valider l'idée qu'ils figurent les divinités de clans auxquels ils seraient associés. Cependant, pour ajouter à l'énigme de leur existence, les gigantesques moaïs ne présentent pas les traits des Polynésiens, mais plutôt ceux des Péruviens…

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