Des siècles de pensée rationnelle et scientifique n’y ont rien changé. A l’instar des civilisation anciennes, nous continuons à voir dans des faits, dans notre environnement, des signes, à croire au pouvoir d’un objet fétiche.
Comme si nos intentions et nos croyances avaient le pouvoir d’influer sur les choses et les événements.
Comme si, en choisissant un gri-gri, on se garantissait chance et bonheur. Et pourquoi pas ?
Si cela peut nous rassurer, nous aider à aller de l’avant dans une époque où tout va trop vite et où les peurs sont de plus en plus nombreuses… La foi dans son pouvoir doit toutefois rester légère, teintée d’humour, nous inciter à l’optimisme, et non nous paralyser !
Si chacun peut conférer à un quelconque objet un pouvoir magique ou plutôt devrions-nous dire sécurisant, les classiques sont toujours à l’honneur. Petit tour d’horizon…
La légende dit qu’Eve portait un trèfle magique quand elle fut chassée du paradis. Quant aux chevaux de Zeus, ils en tiraient toute leur force. Pour les druides celtiques, cette plante était sacrée, éloignant les mauvais esprits de son heureux propriétaire. Plus concrètement, c’est à sa rareté que le trèfle à quatre feuilles doit son statut de porte-bonheur. En le portant sur soi, on s’attire espoir, foi, amour et chance, quatre pouvoirs correspondant chacun à une feuille.
Le fer à cheval doit son succès à plusieurs choses. D’abord au fait qu’il est en fer, métal qui protège des mauvaises influences et du malheur. Ensuite, sa forme, rappellerait la lettre C, initiale du Christ, ou encore le croissant de lune – symbole de fertilité et de chance. Pour bénéficier de ses meilleures influences, il faut le recevoir en cadeau ou mieux, mais plus rare, le trouver par hasard sur son chemin.