Pendant des siècles, la généalogie demeure le seul apanage des nobles. Pour la simple raison, qu’elle servait à prouver leur lignage, fixant ainsi leurs droits et alliances.
Face aux nombreuses fraudes, apparaissent, dès le XVIIIe siècle, les premiers spécialistes, sortes de généalogistes-juristes chargés d’authentifier les actes et de délivrer les certificats de noblesse.
Réservée depuis la Révolution française aux seuls groupes sociaux qui avaient alors les loisirs et les moyens culturels d’être curieux : bourgeois, membres du clergé, la généalogie connaît depuis les années 70 une grande vague de démocratisation, passionnant les retraités de tous horizons mais aussi un nombre toujours croissant de jeunes personnes.
L’informatique et Internet ont joué un grand rôle dans ce récent engouement. Le généalogiste en herbe peut désormais s’appuyer sur le considérable arsenal mis à sa disposition par les nouvelles technologies : serveurs spécialisés, sites personnels, sites d’associations, listes de discussion et logiciels.